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Raph' chez les Buveurs de Sirop d'Erable
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Raph' chez les Buveurs de Sirop d'Erable
14 février 2008

Le conseil des braves

Nous travaillons au Conseil Indien. La méga classe, non?

Bon c’est un poil/une plume plus compliqué que ça…Pas de calumet ni de pow wow, pas de zoulous et compagnie qui dansent en peaux de bêtes ni de tipis.

Ici, nous sommes sur le territoire des autochtones de l’ouest du Québec, dans une communauté d’irréductibles individus qui résistent encore et toujours à l’envahisseur, ceci en refusant d’accepter le statut peu enviable de réserve. Occupant leur territoire ancestral, cette communauté passe à l’heure actuelle pour une bande de «squatteurs» sur leurs propres terres. La plupart de ses membres habitent un petit carte_communautesvillage de préfabriqués « dans l’bois », sur la rive d’un lac reculé, à une heure de Val d’Or. Mais laissons ce sujet pour un prochain article enivré et dénonciateur et chiant comme on les aime sur le malheureux sort de ce fier peuple. Pour l’heure, revenons au Conseil.

Cet organisme s’efforce de développer durablement la communauté et son environnement. Il est composé à la fois de blancs et d’autochtones. Plusieurs comités s’organisent autour des décideurs centraux, dont le comité forêt dans lequel nous travaillons. Son but est de protéger les ressources naturelles du « jardin » de la communauté. Une quantité astronomique de projets sont développés : protection de zones fragiles, inventaires fauniques et forestiers, campagne de sensibilisation, suivi d’espèces en danger… Le gros challenge, c’est surtout d’éviter les conflits entre la communauté et toutes les entreprises qui exploitent le territoire pour le bois, l’eau, la fourrure, les minerais etc., dans leur droit juridique certes mais pas au regard des autochtones.algonquins

Le Conseil a par ailleurs la volonté de faire intervenir le plus possible les membres de la communauté sur les projets. Il en embauche donc une partie pour participer aux diverses missions. D’où la joyeuse pagaille qui règne dans les 4 petites pièces qui constituent notre bureau : les autochtones viennent prendre des nouvelles des projets, saluer leur ex-actuels-futurs collègues de job, apporter leur fiche de paye, raconter des histoires sur la communauté… On ne s’ennuie pas souvent et chaque nouvelle rencontre est l’occasion d’en apprendre plus sur la spiritualité et la philosophie de ce fier peuple (nan en fait rien à battre du chant des arbres et compagnie ils nous apprennent plein de gros mots en algonquin!!!).

Voilà pour le contexte de « la job ». C’est sûr que de voir la tronche de vrais gens toute la journée ça va m’changer de ma période de 6 mois d’autisme devant mon écran d’ordi néo-zélandais !!!

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Commentaires
C
Ca a l'air chouette comme stage je trouve, une fois passé le choc thermique. A Toronto je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'en apprendre bcp sur les "First Nations" alors je compte sur ton blog ;) (meme si c'est juste des gros mots en algonquin c'est tjs ca de pris)
M
merci ma boudinette d'avoir pensé à moi sur ton blog j en suis toute fière c 'est toi la meilleure des fifilles que tout le monde le sache..je t'aime jusqu'aux zétoalesdesneiges et mon anniv' sans toi c pas drôle <br /> bonne fête (saint Valentin .... la fête des gens qui s'aiment....)à très vite ta meilleure pôte en un mot MAMAN
M
Houla, tu vas nous revenir avec des poils,une chemis à careaux des plumes sur la tête, mais en plus de ca tu vas parler en québequo-algonquin... ca va être du joli!
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