Taupo (prononcez Taoupow, sinon les autochtones - qui ne font pas beaucoup d'effort - font des yeux de merlan frit)
Et la friture ils connaissent en Nouvelle-Zelande!
Point de récit satyrique cette fois-ci. Revenons au premier usage du blog : raconter à notre famille et à nos amis à quel point notre vie est cool loin d’eux histoire de dédramatiser et de rendre la séparation plus facile.
Au programme, vouik-end mammouthesque à Taupo… Impossible à raconter, même en toute objectivité et sans aucune exagération (ce qui est mon point fort, vous en conviendrez) sans susciter quelques atroces jalousies dans les rangs !
Donc, ce que je propose, c’est que vous veniez voir par vous même ce qu’il en est. Venez de préférence un jour ensoleillé, c’est quand même plus sympa.
Pour tous les autres : invalides, femmes enceintes, ou ceux qui comme Ghad ont peur de prendre l’avion, ou bien encore pour tous les enfoiros qui ne m’aiment pas assez pour faire 20.000kms, voici un petit résumé. Je vais tacher de rendre ça pas trop paradisiaque, promis.
Tout a commencé vendredi soir dernier. Enfin dernier dernier, parce que ça se saurait si je bricolais mon blog toutes les semaines. Bref. Vendredi 24 donc, alors que les Français étaient encore presque sous la couette (c’est quand même fou le monde…), nous terminions une énième journée harassante de dur labeur - muah ah ah – avant de grimper dans une limousine blanche banquettes en cuir d’oppossum véritable et cacahuètes à volonté, direction l’aéroport pour nous envoler vers les îles Fidji. Non j’déconne bien sur…Ca c’est le programme de la semaine prochaine…
Vendredi dernier disais-je, l’équipe internationale des 2 parisiens Manu et Gaelle, du breton La Denree, de la dijonnaise Christelle et de votre petite tourangelle, enrichie de Morgane la jurassienne et de Virgile le lyonnais, s’envole donc de Palmy vers des cieux plus cléments, ceux du lac Taupo. Destination exacte : petite maisonnette chou sur la rive du lac que-quand-tu-regardes-la-vue-tu-appelles-ta-maman. C’est mon supervisor qui nous la prête, il est vraiment bien c’t’homme là, jvais ptête le garder.
Samedi matin : 7h, lever du soleil sur le lac.
8h, deuxième lever. De nous, cette fois. Dieu merci une force poétique m’aura extirpée de ma confortable couette une heure plus tôt pour me traîner somnambuliquement dehors, appareil photo à la main, afin de voler cette image. Si si, ça existe sur Terre (et encore là j’étais au rez-de-chaussée…j’imagine pas la vue de la terrasse 5m plus haut, au dessus de la forêt).
La journée commence pas trop mal, on s'plaint pas.
Passons les détails chiants de merveilleux petit déjeuner sur la terrasse, vue sur le lac (bon on a compris, ta gu !) avec les native birds de la forêt qui nous gazouillent aux oreilles et le soleil qui nous rend tous beaux, enfin presque. Puis début des visites.
Huka Falls : selon les différents guides, en 1 seconde, elle peut te remplir soit deux piscines olympiques (ça c’est le mode « ramenons plein de touristes ») ou seulement cracher 1000m3 de flotte par seconde. Dans les deux cas t’as pas trop envie de faire tomber tes lunettes dedans.
Craters of the moon : ça pue le soufre et y a de la fumée qui sort de partout. Une sorte de grosse poêle à frire souterraine, sauf que les œufs sont pourris vu l’odeur !
The Hidden Valley, ou Orakei Korako pour les maoris-fluent. Bon là c’est vraiment foufou ! C’est une gigantesque terrasse de silice, mode barbecue (sauce rouge et jaune partout et fumée qui fouette).
Ca fait un peu bizarre de voir de l’eau bouillante sortir de n’importe où. La prochaine fois, on pensera à apporter des nouilles à chauffer pour le pique-nique. Et puis au milieu de nulle part, une grotte avec de l’eau bleue magique…Elle nettoie les bijoux ! Mais que si tu les laisses definitivement dedans ;-) Enfin c’est-ce qu’on en a conclu une fois le temps recommandé écoulé et pas de mieux à l’horizon. Mais maintenant que j’y pense, peut-être que la traduction littérale n’est pas bonne et que cette piscine Mr Propre est réservée aux hommes pour un autre type de bijoux, plus durs à nettoyer. J’en parlerais aux gars. Faut qu’on sache !
Samedi soir : anniversaire de Christelle soit une nouvelle occasion de faire une orgie bouffiale avec barbecue sur la terrasse et gâteaux à gogo. Puis bain de minuit moins 20 dans le lac (eau à 10°C à vue de téton – eh oui c’est l’hiver ici). Bon je dois l’avouer avant de me prendre des commentaires vindicatifs de tous les côtés, je suis resté du côté sec de la berge avec Gaëlle : une fois de plus, nous avons dû nous dévouer pour prendre les photos… Font chier, merde…
Dimanche matin, histoire de renverser un peu la tendance et de regagner quelques degrés, bain dans une piscine alimentée par des sources chaudes (là on y est allées du coup, étrangement !) Température extérieure : un petit 10°C à vue de chair de poil. Dedans : 40 et plus. Jpeux vous dire qu’on y réfléchit à deux fois avant de sortir du bassin.
Après deux bonnes heures à se rider les doigts et à prendre le soleil, nous partîmes bruncher comme de coutûme, avec cette fois vue sur le lac en plus des habituels œufs-bacons a la confiture de blueberry.
Puis retour à Palmerston-les-Pimprenelles, avec un petit cadeau de départ sur la route…Un petit coucher de soleil sur les 3 volcans de la région. Le cône parfait, vous le reconnaîtrait sûrement. Sisi, vous l’avez déjà vu : escaladé par 2 hobbits joufflus accompagnés de mon personnage favori, le croisé de Sim et d’une grenouille. Ca y est, vous voyez ?
Voici devant vous le Mordor un beau soir d’août…
Bon, quand est-ce que vous arrivez???